30 octobre 2006

JE VOIS ROUGE!


Super!!
Rendez-vous chez le médecin à 14h00!!
je commence mes trois jours de congés par une infection dans l'oeil.
Naturellement le rouge devient ma couleur préférée pour la journée...!!!
Fin

29 octobre 2006

V pour Vendetta


Vous vous demandez ce que je retiens par-dessus tout de ce film?
L'envie de manger un
OEUF DANS LE TROU et la satisfaction que m'a procuré la réalisation et la dégustation de ce petit plaisir!!! ;-)
Fin.

GRANDIR: Gagner en valeur humaine.

Au Québec, J’ai toujours eu la chance de vivre une véritable relation de confiance avec mes collègues et mes employeurs. Loin de moi l’idée de vouloir vous faire croire que les conflits étaient inexistants, bien au contraire, mais l’honnêteté et la franchise occupaient des places de choix dans mes relations avec les autres.
Je me souviens les moments de conflit ou de débat ou nous argumentions et débattions nos idées dans une atmosphère de désordre et de confusion. Au centre de la mêlée ma directrice, ne sachant plus où donner de la tête pour tempérer le débat, assistait à l’épanouissement de son équipe et la manifestation de notre bien être, chemin de l’élocution animée : La COHUE.
Au Québec, aucune hiérarchie n’existe. Au sein d’une crèche, les éducateurs de jeunes enfants sont les seuls professionnels gravitants dans le secteur de la petite enfance. L’expérience et les compétences sont les seuls critères qui conduisent sur le chemin de la considération de ses pairs. L’aboutissement de cette reconnaissance prendra exclusivement des allures de satisfaction personnelle mais aussi l’envie de partager se savoir avec les autres.
Aujourd’hui, Sur le chemin qui me mène à la découverte de la culture française je réalise encore une fois qui je suis et dans quel environnement j’évolue. Je pense que le mot qui me vient à l’idée c’est MÉFIANCE ! Moi qui suis si loin de ce concept, j’avoue qu’aujourd’hui j’en découvre toute la portée.
«Tout le monde il est beau tout le monde il est gentil ??!» Et bien non.
Mais moi je grandis.... Ça oui!
Fin

21 octobre 2006

Optic Johnny

Une légende, un mythe, un géant, Johnny Hallyday, véritable père du rock français promène sa voix grave et sa guitare sur les scènes depuis plus de 40 ans. Réunissant toutes les générations, Comment expliquer cette exceptionnelle carrière ?

Les 24 heures du bâtiment, au Palais Omnisport de Paris Bercy, m'auront permis de découvrir et d'explorer l'univers de Johnny dans des conditions plus qu'agréable. Un concert privé, une place de choix dans la fosse, un nombre incalculable de verres de champagne, des conditions gagnantes pour une néophyte avide de découvrir et comprendre ce phénomène français.

À cheval entre Elvis et James Dean, Johnny Hallyday est plutôt calme et en contrôle. Son spectacle semble rôdé au quart de tour et le personnage mytique bien entretenu. Tout ce que je connaissais de lui c'était la chanson «Quoi ma gueule» conséquence de la surexposition de cette publicité d'Optic 2000. Évidemment j'avais tout à apprendre.

En présence d'une foule bien exaltée, le concert commence par la chanson l'envie et iI interprète un peu plus tard Marie qui semble assez apprécié par la faune présente. En ce qui me concerne, même si nous ne sommes pas resté jusqu'à la fin j'ai bien aimé son interprétation de Hey Joe et le pénitencier.

Jamais je n'aurais pensé le voir en concert et gratuitement en plus. Même si je ne fais pas partie de ses fans inconditionnelles je me trouve chanceuse d'avoir été témoin de la prestation de cette légende du rock'n'roll français.

Fin

19 octobre 2006

Pain Perdu en vadrouille

«La paix, la sérénité sont en toi ; ne les cherche pas au dehors».
Eileen Caddy

Merci pour cette petite pensée du jour qui en plus de faire du bien, coûte beaucoup moins cher qu'une thérapie!!!
;-)
Fin

18 octobre 2006

INTÉGRITÉ : n.f. État d'une chose qui demeure entière.

Depuis bientôt 15 ans, je pratique le métier d’éducatrice de jeunes enfants. J’avoue que depuis tout ce temps j’ai compris de quelle manière je voulais vivre mes journées avec les enfants mais surtout de quelle manière je voulais exécuter mon métier.

Après tout ce temps je réalise encore à tous les jours à quel point cette responsabilité est grande et à quel point cette période de vie est importante pour le jeune enfant et doit se vivre dans la sécurité, le plaisir mais toujours selon mes convictions et ce en quoi je crois. Cette petite personne en devenir, en évolution constante et à la recherche de son identité au sein d’une collectivité mérite tout le sérieux qui s’impose.

Aujourd’hui je suis confuse, et je ne crois plus être à la hauteur de ce qu’ils attendent de moi. Je sais que ce n’est pas de ma faute mais je suis cet instrument qui fait défaut dans un système auquel je n’ai jamais pu adhérer. Je suis consciente que les répercussions à court et moyen terme peuvent être importantes dans la vie d’un jeune enfant mais aussi dans la mienne.

Je me retrouve aujourd’hui face à moi-même et je cherche des solutions. Dans l’univers du privé ou le rendement et l’argent sont à la première place je ne peux cautionner et faire partie de ce genre d’entreprise. Je croyais pouvoir trouver ma place, pouvoir changer les choses et apporter un peu de moi mais je réalise, que rendu à ce stade-ci, je dois me protéger et trouver un endroit pour être heureuse.

J’ai beaucoup à donner mais pas à n’importe quel prix.
Fin.

15 octobre 2006

Tourner sept fois sa langue dans sa bouche avant de parler


La semaine passée j’ai manqué une belle occasion de me taire. Vous savez lors de ces soirées ou l’on se sent bien avec l’envie de s’investir verre de vin à la main.
Tout a commencé comme ça:

VT dit : «Je fais le 20km de Paris dimanche matin avec JF».

Moi: «Super on va aller vous encourager et prendre des photos. J’adore faire ça!!».
(Mais, au même moment, dans ma tête, il y a une énorme, formidable et monstrueuse question qui me brûle la langue. Moi qui déteste me lever tôt le weekend, une panique s'empare de moi accompagnée du sentiment que j'aurais vraiment du me la fermer!)

Moi l'air de rien: «Le départ est à quelle heure?».

VT dit: «Le départ est à 10h00 au Trocadéro et l’arrivée à la tour Eiffel».

Moi un peu plus rassuré: «Vous pensez le courir en combien de temps??».

VT dit: «En deux heures je serais fière de moi!».

Moi dans ma tête: «OUFFF!! ça nous ramène à midi. Ça va, je devrais y arriver!!!».

Donc ce matin, je me réveille, moi qui n'ai qu'une seule parole, motivée à aller encourager mes deux coureurs en compagnie de ma tendre moitié et de sa tendinite. Pour la première fois je ne serai pas seule pour acclamer tous ces champions, aujourd'hui au nombre de 23 000.
Moi qui m'essouffle en montant mon deuxième étages au pas de course je ne peux qu'être admirative devant tous ces gens fiers d'accomplir ce 20 km d'effort résultat d'un entraînement régulier.
Quand je pense que ce matin mon unique effort et défi se résumait à sortir du lit, affronter ma douche, mon petit jus d'orange matinal et mes cheveux en bataille. J'ai un peu honte!!
Mais ne dit on pas qu'il est important de s'accepter tel que l'on est???
De toute façon je me console en me disant que vu la quantité de spectateur présent pour acclamer tous ces vaiqueurs je n'étais pas la seule soit :
  1. À adorer me lever un dimanche matin pour encourager des amis et les prendre en photos. (Parce que franchement VT et JF je vous admire!!! ;-) )
  2. À vouloir me déculpabiliser d'être comme je suis c'est-à-dire sans aucune motivation sportive ou discipline rigoureuse, signe d'un caractère puissant et un mental intouchable, indestructible et invulnérable.
  3. Ou tout simplement , la vérité est que je n'étais pas la seule à avoir oublier:

De TOUJOURS tourner sept fois sa langue dans sa bouche avant de parler.

Fin

08 octobre 2006

Je suis lion ascendant chocolat


Même si je suis en France depuis bientôt quatre ans, on ne cesse de me faire sentir mon léger retard dans différents domaines associés à la culture Française. Le dernier est mon ignorance TOTALE en ce qui concerne l'existence des barres chocolatées LION de Nestlé.
Non mais vous me direz que ce manque ne change pas grand chose à ma vie professionnelle et personnelle. Mais vous vous trompez!! Ce sont toutes ces petites choses qui font la différence et qui font de notre intégration une réussite ou un échec!! Que l'on aime ou non ces barres chocolatées ce n'est pas la question... L'important est de connaître...
Vous savez quoi?? Je suis chanceuse car j'ai dans mes connaissances des entraîneures dévouées qui après avoir ri de moi un bon coup se font un vrai plaisir de me mettre dans le coup!! Merci à toutes celles qui se reconnaîtront et qui font de ma vie en France un réel bonheur!!!
Fin.

Maxim Martin au théâtre Trévise


Mercredi passé, accompagné de mes deux complices francaises et d'une poignée de québécois qui naturellement se sentaient concernés, je suis allée voir l'humoriste québécois Maxim Martin à Paris. À priori, au Québec, ce n'était pas un humoriste que j'appréciais et que je serais allé voir. Par contre, comme avec
billetreduc nous pouvions profiter d'invitations gratuites je me suis dit que je ne pouvais que passer une bonne soirée en espérant être agréablement surprise.
J'étais prête à laisser la chance au coureur!
À la sortie du spectacle, les français et les québécois étaient ravis. En ce qui me concerne, je peux dire que j'ai passé un bon moment mais rien à me jeter la tête sur les murs. Il faut dire que même si je ne suis pas restée insensible à l'humour de Maxime Martin je ne suis pas le public cible pour ce genre d'humour. Pour ce qui est de la pizza prise 15 minutes avant le spectacle dans la petite pizzeria du coin, franchement bien, un proprio vraiment sympathique, une pizza prête en cinq minutes et goûteuse en plus. (Bon ok, il faut dire que j'étais plus qu' affamée!!).
En conclusion, j'avoue que j'aurais préféré un rappel de pizza que de Maxim Martin mais bon ce n'est que mon humble avis.
Fin.

07 octobre 2006

Évasion


Les photos des vendanges sont enfin en ligne! Pour ceux et celles qui attendent les photos d'Italie prenez votre mal en patience ça ne saurait tarder!!!
Fin.

06 octobre 2006

La vérité est au fond du verre. PROVERBE FRANÇAIS.

Au milieu des vignes, les feuilles sont trempées, elles ont déjà mouillé mon pantalon. Les reins commencent à m’envoyer des messages de détresse, je me sens raide mais en même temps enthousiasme de reproduire ce travail qui date depuis toujours, témoignage et aboutissement d’une année de travail du domaine de François Vieillard-Baron.

Avant de partir on m’avait dit de prendre de vieux vêtements, on m’avait dit que les vendanges c'était fatiguant mais convivial. Alors j’ai emporté dans mon sac un vieux pantalon, un vieux chandail, ma casquette et mes bottes d’eau spécialement achetées pour l’occasion.
Le choc culturel est rude mais l'expérience hors du commun.

Souffrance, mal au dos, coupures, les ongles noirs, crottée de la tête aux pieds, les pantalons d'une couleur indéfinissable, la boue, le froid, la fatigue, tout cela ne me disait rien qui vaille pour un weekend qui devait sortir de l’ordinaire en Bourgogne.

Pourtant, vous savez quoi? Quand on sait regarder, profiter et vivre cet instant présent comme une aventure incroyable dont on va se souvenir longtemps plus rien n'existe que l'accomplissement de ce weekend et la soif de profiter intensément de chaque seconde qui passe. Cet échange avec les autres, cette ambiance de colo pour les grands, le plaisir de boire à même la bouteille au beau milieu de la vigne, le partage de l'effort, cette comique promenade en tracteur, la complicité des sourires échangés et les rencontres vraiment agréables donnent franchement un sens à tout le reste.

Enfin, au retour de ces vendanges, le petit Pain Perdu que je suis est maintenant rendu une AS du maniement du sécateur et de la bouteille de blanc!!! Qui l'aurait cru??!! (As du sécateur je veux dire, car en ce qui concerne le blanc ça n'a fait que confirmer ce que je savais déjà!! )
Aujourd'hui, ce n’est pas le vin mais bien évidemment d’excellents souvenirs qui me tournent la tête. Un gros merci à tous ceux qui m'auront permis de vivre de si agréables moments.
Mes photos seront en ligne d'ici dimanche...
Fin.

05 octobre 2006

Parlez vous bourguignon??!!


Vocabulaire nécessaire pour les novices et répandus pendant la période des vendanges en Bourgogne. ;-)

COUPEURS: n.m. Innocents sacrifiés. Qu'il pleuve, qu'il vente ou qu'il neige, ils sont courbés dans la douleur, traînant leur lourd panier , et leurs tympans vrillés par les invectives du chef.Synonyme :Victime, martyr
GRAPPE: L'objet du désir du coupeur. Difficilement atteignable, toujours masquée par les feuilles. A ne pas laisser tomber par terre.
BOTTE: n.f. Synonyme de souffrance, car de pluie, car de ciré, car de mains trempées, de doigts engourdis par le froid... La botte est pleine de terre, elle pèse une tonne, elle donne une démarche de culturiste. On espère ne pas les porter à nouveau le lendemain.
PANIER: n.m. (Syn. Seau) Réceptacle pour les grappes du coupeur. Peut être utilisé comme siège lorsque la fatigue se fait sentir.
SÉCATEUR: n.m. Arme du coupeur se retournant parfois contre lui.
BLANC: n.m. Boisson officielle de la Pause et des réveils difficiles après une nuit de bacchanales. Possède des vertus régénératrices, d'après le vigneron.
LANCER: n.m. Geste assez élégant du coupeur qui veut lancer, à trois rangs de distance, un verjus sur la tête d'un autre coupeur. Geste proscrit par les chefs. Geste effectué toujours en cachette, après s'être assuré qu'il n'y avait pas de témoin.
PAUSE : n.f. Synonyme d'arrêt des souffrances, du mal de dos, du mal de cuisse. Souvent souhaitée en silence. La pause est organisée vers 11 heures et en milieu d'après-midi. Est l'objet de libation et de dégustation de cochonaille et chocolateries en tous genres.