29 novembre 2006

In vino Veritas!!!

Dimanche je suis allée à un incontournable de Paris, le salon des vins des vignerons indépendants de France. Je me souviens, l’année passée, d’y être allée suite à deux entrées gratuites découvertes dans le Zurban.

Cette année là, l’idée était d’entrer gratuitement au salon et passer un agréable après-midi à boire du vin. PARDON, à déguster du vin….

À notre grande surprise nous avons vite réalisé que plusieurs personnes présentes n'étaient pas comme nous, à leur première visite, car c’est caddie à la main et porte verre au cou qu’ils arpentaient les allées le plus sérieusement du monde. Les conversations? L’intensité et la couleur de la robe, le disque, les larmes, les parfums, l’examen gustatif pour terminer par cracher les vins moins intéressants questions de survivre à la journée.

Après nous être bien moqué deux, à peine une heure après, nous faisions partie de la faune impatiente prêt à tout payer pour se procurer un caddie pour vite arpenter les allées fières de notre implication et de nos futures acquisitions à venir.

Dimanche, c’était plutôt accompagné d'un attitude bon enfant et de la banane au visage que naissaient nos discussions et argumentations sur les vins découverts le long de notre parcours.
Moi « Il est dont ben bon! »
Ma copine française « Mais on y connait rien! »
Moi « C’est pas vrai, moi depuis que je suis à Paris j’en bois à tous les jours!»
Ma copine Française « Moi j’aime pas trop!»
Moi « Bois encore tu vas voir ça va venir!»


Bref nous avons fait de magnifiques rencontres et dégusté des vins qui méritaient le déplacement. Pour moi c'est toujours un plaisir de rencontrer un vigneron passionné qui dans ses mots me raconte son histoire, son vin et son métier.

Le salon des vins des vignerons independants est l'occasion d'une belle promenade à travers la France viticole aux accents aussi divers que les hommes sont différents et les vins variés. (Pour moi c'est surtout l'occasion de renouveler ma réserve de bouteilles de vin !!!)
Fin

26 novembre 2006

PHILIPPE LE BIENHEUREUX



« Le voyage est court. Essayons de le faire en 1ère classe... » Philippe Noiret
Fin

24 novembre 2006

À titre indicatif!


Un bon baîlleur en fait baîller 7 autres...
Fin

21 novembre 2006

Divertissement matinal

5h45, on se croirait au beau milieu de la nuit. Mon corps fait la grève et moi je lui fais violence. Ne suis-je pas la propriétaire de ce moi indomptable et aucunement coopératif??!! Ces temps-ci je me sens comme un escargot dans sa coquille…La vie m’atteint par des situations qui ne m’appartiennent pas. Conformiste je réalise que je ne le suis pas mais les conséquences de cette droiture à malheureusement un prix.

Heureusement que ce matin, en pleine confusion d’idées, bien installée sur mon vélo en route pour l’accomplissement de mon activité professionnelle, je tombe sur cette petite dame plus que stressée. Moi qui me questionne ces temps-ci sur l’importance des valeurs humaines par rapport à mes responsabilités et engagements professionnels je l’aperçois. Cette petite dame préoccupée, angoissée mais surtout ennuyée par une seule idée, celle de manquer son bus et se dire que si elle le loupe elle est foutue et bonne pour une trentaine de minute d’attente.

Je l’observe et j’ai bon espoir car elle court, court, court d’un genre Forrest Gump en devenir. Malheureusement, à 6 heures du matin, équipée de petites chaussures vernies et accompagnée d’un sol recouvert d’une fine bruine qui ne pardonne pas, le stress ne paie pas.

CONSÉQUENCE?
Elle s’étale de tout son long. On devine dans son regard l’échec. La seule chose qui circule dans son cerveau c’est qu’elle va inévitablement manquer son bus. Elle abandonne malgré tout.
En tournant la tête les fesses bien plaquées au sol elle aperçoit un vélo passé et elle entend mon rire dans le silence du matin. Bien qu'habitée d'un léger sentiment de culpabilité, j'étais plus que satisfaite d’avoir oublié pour un instant que la vie n’était pas toujours ROSE.
Fin

19 novembre 2006

Éloge de la lenteur

Dimanche, ma compagnie me satisfait et la grisaille parisienne contribue à mon bien être.

Depuis que mon marathonien amateur de films de guerre est absent je redécouvre le plaisir d’être seule à occuper mon temps comme je l’entends et surtout au rythme qui me convient.

Je dois vous expliquer que j’ai tendance à me réveiller tôt mais émerger tardivement. Le matin, j’aime siroter doucement mon petit café en pyjama en écoutant en rediffusion Christiane Charrette (Habiter à Paris oblige!) et en m’interrogeant sur le cours de ma journée.

Ces jours-ci, mon plus grand plaisir existe à travers les livres. Quel plaisir de traîner et se laisser transporter dans un univers inconnu.
J’avoue que je suis plutôt bien chez moi. Bien qu’il soit 11h30 et que le projet d’aller vadrouiller dans le Marais m’effleure l’esprit je n’arrive pas à mettre la machine en marche.

Chez moi, j’adore errer et flâner. Tantôt devant un livre, un peu plus tard à glaner de tout et de rien sur le net pour comme par hasard me retrouver devant le site de recette du Québec et une idée de petit plat à cuisiner (vous voyez sûrement ce que je veux dire??!!).!

Bref j’ai la tête qui fourmille d’idées plus magnifiques les unes que les autres. Le problème, c’est que je commence un peu tout en même temps et que je n’aie aucune méthode…
Vous imaginez le résultat?? UN CHANTIER!

La solution?
Vous me voyez venir à cent mille à l’heure!
Naturellement, le marathonien amateur de film de guerre, le matinal, le désagréable, celui qui, à 8h00 du matin est prêt à commencer sa journée liste à la main, priorités établies.
Avec certitude...
Après mûre réflexion...
sans lui ma vie serait un ENFER.
Fin

12 novembre 2006

Ambivalence


Hier soir j’ai visionné le film mémoire d’une Geisha.
Après avoir lu livre de Arthur Golden j’avais vraiment hâte de voir l’adaptation que l’américain Rob Marshall en avait fait.

Avant tout, je dois vous dire que j’adore les films asiatiques mais le problème c’est que lorsque nous sommes en couple nous devons souvent (lire tout le temps!) faire des concessions le moment ou vient le temps de la sélection.

Hier, en l’absence du passionné de film de guerre j’ai pu enfin exprimer, manifester mon penchant pour le cinéma asiatique et louer le DVD qui me faisait envie sans culpabilité, ma personne étant en parfaite harmonie avec ce choix.

2h20 de beauté à couper le souffle dans un univers complètement mystérieux que celui des geishas.
Quoi demander de mieux??

Mon Danna amateur de film de guerre peut-être??!! sans aucun doute....
Fin

10 novembre 2006

MY HANDS ARE BANANAS


Quoi demander de mieux qu'un bon beat techno pour bien amorcer ce début de vendredi??!!
http://www.youtube.com/watch?v=RO10s_HK6d0
Régalez-vous...!!
;-)
Fin

05 novembre 2006

Magasin Général


« L’histoire de Magasin Général se déroule dans un village du Québec rural à partir du début des années 20. Elle gravite autour d’un personnage féminin, Marie, veuve avant l’heure et héritière du principal commerce local, que l’irruption d’un étranger dans la petite communauté va progressivement réconcilier avec le bonheur ; bonheur d’aimer, bonheur d’être aimé(e), mais pas exactement de la manière que l’on pourrait imaginer….»
Un long fleuve tranquille que cette petite BD de Loisel et Trip. Une histoire qui m'a séduite par ses dessins attachants et son texte de chez nous. Premier tome « Marie » d'une trilogie, le deuxième tome « Serge » est en vente actuellement....
À suivre...
Fin

04 novembre 2006

KHANG LE: Concepteur Artistique

Qu'est-ce qui fait que l'on aime un artiste plutôt qu'un autre. Pour ma part, ce n'est qu'une question d'émotion et d'appréciation de l'oeuvre devant moi. Parfois, cette émotion peut se traduire par une couleur, une ambiance, la beauté, l'esthétique, ou l'équilibre renvoyé à travers une oeuvre. Tout ce que je peux vous dire c'est qu'à chaque fois c'est un coup de coeur et un plaisir de me laisser porter dans un nouvel univers...
Après Ashley Wood, Khang Le est un autre magicien du dessin.
Pour en savoir plus: Direction Évasion...
Fin

ASHLEY WOOD

Moi qui aime le fantastique j'ai vraiment apprécié se dessinateur, coloriste. Son dernier volume: GRANDE FINALE regroupe une compilation d'un grand nombre de ses dessins durant la période 2000-2006.
Pour en savoir plus: Direction ÉVASION juste à droite...
et je vous laisse également l'adresse de son blog:
Fin

01 novembre 2006

SCEPTIQUE: Attitude critique à l'égard des idées reçues.

Je ne sais pas si comme moi, vous avez remarqué le changement qui s’opère à Paris au mois de novembre. Je parle du changement vestimentaire lié directement à l’approche de l’hiver. À Paris, il faut savoir reconnaître les signes !! Pour un français, la première petite brise, le début des terrasses chauffantes, le soleil qui s’absente, la nouvelle collection automne/hiver et une température de 10 degrés sont des signes irréfutables.

Vous vous imaginez bien que la réaction ne se fait pas attendre. Les tuques, les manteaux d’hiver, les foulards font leurs entrées avec tout le sérieux qui s’impose. Dans les métros et les bus il fait chaud? Pas de problème, le français est fiers d’assumer l’arrivée de la saison hivernale et supporte sueur au front, ses multiples couches fidèle à ses convictions.

Moi, le petit Pain Perdu que je suis avec mes doutes et mes interrogations je ne peux que remettre en question ce constat. Ce week-end j’étais en manche courte tandis que j’apercevais des disciples enveloppés jusqu’au cou. Peut-être que je n’y comprend rien mais moi mon corps il m’exprime son envie d’attendre un peu avant de me couvrir. Il m’informe que l’automne cette belle saison existe et que l’hiver arrivera bien assez vite.

L’automne et l’hiver sont peut-être trop similaire ici…
La solution??
Ligoter le soleil…
et cultiver des érables?
Peut-être...
Et vous qu'en pensez-vous?
Fin

Un enjeu social

Avec esprit, une pointe d'humour et une bonne dose d'espoir, UNE VÉRITÉ QUI DÉRANGE fait passer le message le plus important, le plus convaincante d'Al Gore : Nous ne devons plus considérer le réchauffement climatique comme un "problème politique", mais comme le plus grand challenge moral de notre civilisation…
Comment ne pas se sentir concerné en sortant d’un documentaire pareil ?
Un film de Davis Guggenheim, avec Al Gore
Fin