05 octobre 2007

Douche froide, Caroline Hervé alias Miss Kittin!




À Montréal, j'ai toujours voué une adoration sans borne pour Miss Kittin et surtout pour son premier album «Miss Kittin and the Hacker».

Mercredi soir j'étais survoltée à l'idée de me retrouver à la Locomotive assister à son concert. Je n'étais jamais allée à la Locomotive et l'ambiance m'a tout de suite séduite. J'aurais tellement aimé partager ce moment de pur bonheur avec mes proches de Montréal...

Ils se reconnaîtront...


Bref, pour patienter, les conditions gagantes se traduisent naturellement par de la bière et un film muet magnifique escorté par une musique industrielle solide. Deux univers en complète symbiose à priori incompatible, au coeur d' une faune impatiente qui après une heure et demi d'attente se manifeste de façon plus que convaincante. Ce prélude me conditionne naturellement à un abandon absolu et un accueil indiscutable.


Miss Kittin choisi de s'introduire secrète, vêtue d'une cape et le visage voilé. La voix spatiale, une musique électroclash une équation qui à priori aurait du m'introduire aveuglément dans cette univers tant convoité.


Pourtant, une soirée plutôt incertaine, difficulté à me projeter, une démarche, une attitude, une gêne, un malaise, Miss Kittin m'apparaissait lointaine et plus que douteuse. Aujourd'hui, le questionnement reste intact et irrésolu dans mon esprit, qu'est-ce qui n'a pas passé...


Une chose est certaine, la déception est bien présente et l'idée de la représentation que l'on peut se faire d'une artiste reste bien fragile.

Pour en savoir plus et voir les vidéos:

http://www.myspace.com/serrajosee

Fin

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