Après avoir travaillé au Bar le Lézard à Montréal et en souvenir des belles années passées parmi cette faune de joyeux lurons, je ne pouvais passer sous silence la venue de Mado la drag-queen du Québec à Paris.
Pour ceux que ça intéresse, hétéro vous pouvez vous y risquer, mercredi soir, je serai du rendez-vous.
Pour en savoir plus c'est ici:
http://www.boite-a-frissons.fr/
À suivre...
Fin
28 septembre 2008
20 septembre 2008
Mystere dans le XIVeme arrondissement
Cet été j’ai eu de gros problèmes avec le cadenas de mon vélo. Après avoir pris la pluie à plusieurs reprises et après plusieurs tentatives de réanimation il a malheureusement rendu l’âme en laissant derrière lui un vélo vulnérable et inquiet.
Le lendemain je me réveille et à ma grande surprise j’aperçois mon vélo détaché, le cadenas présent mais rangé dans son support. Que sait-il passé? Tout de suite je me demande si la fatigue de la veille m’aurait fait manquer de vigilance en laissant mon cadenas dans son support. Moi qui était si fière de ce nouveau cadenas, comment aurais-je pu rentrer à la maison sans l’installer et m’assurer que mon vélo ne courait aucun risque.
Très à l’écoute de mon complice de tous les jours, je décide donc de vite remédier à la situation en me procurant un cadenas en «U» robuste, infranchissable, coûteux mais qui résiste aux zones les plus à risque. J’habite le XIVème arrondissement, une zone plutôt paisible, mais après avoir aperçu des vélos amputés près de chez moi je décide tout de même de prendre toutes mes précautions.
Le soir après une journée difficile, c’est avec confiance que J'abandonne mon vélo à ce nouveau cadenas inattaquable.
Le lendemain je me réveille et à ma grande surprise j’aperçois mon vélo détaché, le cadenas présent mais rangé dans son support. Que sait-il passé? Tout de suite je me demande si la fatigue de la veille m’aurait fait manquer de vigilance en laissant mon cadenas dans son support. Moi qui était si fière de ce nouveau cadenas, comment aurais-je pu rentrer à la maison sans l’installer et m’assurer que mon vélo ne courait aucun risque.
Je me pardonne ce moment d’inattention et me trouve chanceuse que personne n’ait volé mon compagnon si fidèle. Le soir suivant, je porte une attention particulière à bien mettre le cadenas et confiante je rentre chez moi. Le lendemain matin, la même expérience se répète, le cadenas est à nouveau dans son support et le vélo tranquillement là à m’attendre.
Je n’y comprends rien, je regarde autour de moi et essaie de trouver une explication à l’inexplicable. Qui s’amuse à détacher mon cadenas sans avoir comme objectif de le voler et pourquoi?
Le troisième soir, je me demande ce que je dois faire et hésite entre passer la nuit à observer mon vélo et attendre d’attraper le coupable la main dans le sac ou lui laisser un mot sur le vélo. Ce troisième soir, je n’ose pas rentrer et je regarde tout autour de moi et cherche tout ce qui me semble louche et douteux.
Tout à coup à ma grande surprise, je vois le monsieur qui travaille à la pizzeria d’en face qui s’approche. Enfin quelqu’un qui détient peut-être des informations susceptibles de m’aider à élucider le mystère.
Il s’approche et m’exprime qu’il me voit le dévisager depuis un bon moment et se demande ce que je lui veux. Comme sa voiture est stationnée devant mon immeuble, une entrée interdite, il se demande si elle me gêne et s’offre de la déplacer. Je lui dis que je me fou pas mal de sa voiture et par faute de savoir quoi faire je décide donc de me commander une pizza et de rentrer chez moi.
Ça aurait été trop facile, je suis déçue.
Le lendemain matin encore la même chose, le cadenas est sur son support et mon vélo au rendez-vous. J’en viens à la conclusion qu’il y a quelqu’un quelque part qui prend un malin plaisir à se foutre de ma gueule et que je dois rapidement trouver une solution.
En après-midi, je décide donc d’aller m’acheter un autre cadenas. J’opte pour une vulgaire chaîne pour les zones à faible risque et pour les petits budgets. Le soir, je l’installe à la place du cadenas incompétent et je croise les doigts jusqu’au lendemain.Le matin, le vélo est toujours au rendez-vous et à ma grande surprise le cadenas bien attaché.
Depuis ce jour, tout est rentré dans l’ordre.
C’est à n’y rien comprendre…
Quelques jours plus tard, en discutant avec mon réparateur de vélo, il m’avoue à ma grande surprise que je ne suis pas la première à lui raconter cette histoire et que ce mystère reste inexpliqué dans le quartier…
Depuis ce jour, j’ai souvent l’envie de remettre le cadenas en «U»...
Fin.
14 septembre 2008
Le tunnel...
Je me réveille, et j’entrevois un samedi qui s’annonçait pour être comme tous les autres. Un samedi ou je vadrouille dans Paris, curieuse et sans but précis.
Un samedi comme je les aime…
La journée passe et ce long fleuve tranquille si agréable me ramène au cœur de mon quartier ou là, une expérience allait me permettre de rompre avec mon quotidien et me donner la possibilité de changer ma vie...
Cette rencontre avec «La lumière»…
Quand j’écris la possibilité c’est parce qu’à chaque fois qu’une nouvelle expérience se présente, trois options se posent à nous. Le choix de dire oui à cette nouvelle proposition, de dire non et changer de trottoir ou comme moi comprendre ce qui m’arrive rendu dans le tunnel.
Pour plusieurs personnes, selon les témoignages recueillis, le tunnel qui laisse entrevoir «La lumière» prend des formes différentes. En ce qui me concerne, elle avait des allures d’homme de grandeur plutôt moyenne, aux cheveux en broussaille, le sourire édenté et la soutane plutôt douteuse.
Ce facteur prêcheur de la bonne nouvelle tenait à la main sa bible, une montagne de petits papiers roses…
La question est de savoir si j’avais envie d’être sauvé…
La curiosité plus que le désespoir me pousse à accepter cette solution miracle et libératrice.
J’y jette un œil septique…
Effectivement, un peu plus loin, le bac vert emmêlé de rose me confirme que les fidèles du 14ème arrondissement se porte plutôt bien et ne sont pas dupes.
Fin.
Un samedi comme je les aime…
La journée passe et ce long fleuve tranquille si agréable me ramène au cœur de mon quartier ou là, une expérience allait me permettre de rompre avec mon quotidien et me donner la possibilité de changer ma vie...
Cette rencontre avec «La lumière»…
Quand j’écris la possibilité c’est parce qu’à chaque fois qu’une nouvelle expérience se présente, trois options se posent à nous. Le choix de dire oui à cette nouvelle proposition, de dire non et changer de trottoir ou comme moi comprendre ce qui m’arrive rendu dans le tunnel.
Pour plusieurs personnes, selon les témoignages recueillis, le tunnel qui laisse entrevoir «La lumière» prend des formes différentes. En ce qui me concerne, elle avait des allures d’homme de grandeur plutôt moyenne, aux cheveux en broussaille, le sourire édenté et la soutane plutôt douteuse.
Ce facteur prêcheur de la bonne nouvelle tenait à la main sa bible, une montagne de petits papiers roses…
La question est de savoir si j’avais envie d’être sauvé…
La curiosité plus que le désespoir me pousse à accepter cette solution miracle et libératrice.
J’y jette un œil septique…
Effectivement, un peu plus loin, le bac vert emmêlé de rose me confirme que les fidèles du 14ème arrondissement se porte plutôt bien et ne sont pas dupes.
Fin.
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