31 mars 2008

PRAGUE... La ville au cent clochers

La fin de semaine passée je suis allée en compagnie de LUI à Prague. Je dois dire que nous avons passé un très agréable moment à déambuler dans cette ville magnifique. Chaque rue, chaque regard posé sur ses pierres est un retour dans l'histoire.

Malheureusement, nous avons cherché les Praguois... Le centre ville prend des allures de parc d'attraction pour touristes et on y croise plus de monde qu'à Paris.
Un CAUCHEMAR!
La faune que nous croisons est presque aussi civilisée que les frenchy! Je vous laisse imaginer le résultat!!

Par chance qu'il n'y a pas que des malheurs dans la vie et que l'accueil de nos hôtes Jan et Jiri nous a vite redonné le sourire. Comme nous sommes arrivé tard le vendredi soir, Jan est venu nous chercher à l'aéroport. Il nous a gentiment fait faire le tour de Prague de nuit avec les commentaires inclus.
Je dois dire que LUI était content de toutes ces informations historiques tandis que moi avec mon anglais digne d'un bébé de deux ans je me suis contentée de sourire le nez collé à la fenêtre, admirant toutes ces beautés et ne comprenant qu'un mot sur trois.

En plus d'offrir le service de venir nous chercher à l'aéroport, Jan et Jiri offrent une multitude de services et sont surtout très sympathiques. Ça me fait énormément plaisir de laisser le lien de leur B&B et je vous invite fortement à aller les visiter:

http://www.lidabb.eu/en/0.html


Pour terminer, si vous partez en mars je vous conseille de bien vous vêtir. J'avoue que de mon côté, j'ai pas été fière d'avoir fait ma française avec mon petit look printanier.

Lors de notre visite du château, j'ai eu tellement froid que j'ai presque dû me séparer d'un de mes doigts, rendu blanc. Je remercie très fort LUI qui après une heure de frottement intense à réussi à le ressusciter pour le reste du voyage.

Le côté positif de toute cette histoire c'est qu'en raison du froid nous avons été obligé de visiter tous les cafés et bars de Prague et naturellement consommer sur place... Bref, j'avais oublié ce que c'était que d'avoir les joues rouges et les pied gelés.


Peut-être que la solution pour ne pas oublier le froid est de prévoir mes prochaines vacances au Québec en plein mois janvier avec pour seul projet que celui de me rouler dans la neige...
Et bon peut-être pelter un peu par solidarité...

Fin

09 mars 2008

Pain°Perdu ou SDF...

Même si nous sommes conscient des conséquences d'une vie routinière la vie est souvent organisée de manière à nous faire plonger dans cette forme de vie prévisible ou l'imprévue n'a pas sa place et ou bien souvent nous répétons les même gestes ou activités de façon systématique.

La solution pour ne pas céder à ce mode de vie routinier est de bousculer nos habitudes de vie et bien souvent, c'est par des situations hors de notre contrôle donc souvent non souhaitées que ces changements surviennent.

Si je vous parle de ça c'est que vendredi soir une aventure de ce genre m'est arrivée.

Habituellement le vendredi j'ai ma semaine dans le corps, je suis plutôt fatiguée et j'aime bien rentrer chez moi me relaxer petit apéro à la main. Vendredi, toutefois, les événements ne devaient pas se dérouler de la même manière.

Après un appel de LUI qui m'informe que sa clé ne tourne plus dans la serrure je comprend que l'imprévu venait effrontément de s'infiltrer dans notre vie. Après avoir constaté que ma clé n'est pas non plus la bienvenue dans la serrure, nos cerveaux sont confrontés à devoir faire des heures supplémentaires pour trouver une solution.

Je vous confirme que le vendredi soir, tous les serruriers de Paris sont fatigués, qu'ils ont leur semaine dans le corps et aiment bien se relaxer petit apéro à la main.

À 19 heures, IMPOSSIBLE d'en repérer un qui bouge...

QUOI FAIRE?!

Premièrement, nous décidons de nous diriger dans notre petit troquet de quartier s'enfiler une petite broue pour réfléchir à tout ça. Nous discutons de nos malheurs avec les serveurs et je réalise que la détresse nous rend franchement sociable. Je suis contente d'être en compagnie de LUI à siroter ma bière et je suis surprise que ce changement dans mes habitudes sonne agréable.

Par la suite, au lieu d'opter pour la chambre d'hôtel à 120 euros l'envie nous prend d'appeler «V, JF et R» et pourquoi pas essayer leur chambre d'amis. Je réalise l'importance de ne pas être seul dans ce genre de situation et le plaisir que me procure cette petite soirée inattendue en leur compagnie.

Pourquoi attendre que de telles situations arrivent pour changer nos habitudes?

Je prend conscience aussi que notre petit confort est précieux et qu'être sans domicile fixe ne doit pas être facile tous les jours. Notre aventure prend des allures de rosé et d'un menu chinois partagé en bonne compagnie. Même « pépètes » est du rendez-vous!

Bref le lendemain matin le serrurier est mon meilleur ami et ma douche arrive pas très loin derrière en deuxième position...
Au final, je repense à ma soirée et je me dis que malheureusement y a des choses bien pire que ça qui arrive dans le monde....

Qu'être forcé à changer ses habitudes, l'histoire d'une soirée.....

Fin

Le marché d'Aligre


Samedi, escortée de LUI, direction marché Aligre situé dans le 12ème arrondissement entre le faubourg St-Antoine et la rue de Charenton.

J'ai travaillé une année à proximité de ce petit quartier sympathique sans jamais réellement prendre le temps d'aller l'explorer. Aujourd'hui, l'envie de traîner nous pousse inévitablement au coeur de ce magnifique quartier habité par son marché couvert, ses poissonniers, maraîchers, charcutiers, fromagers, fleuristes, chalands et ses brocanteurs.

Les badauds s'activent à la recherche de bonnes affaires ou simplement à prendre plaisir à déambuler sans but, que celui d'étancher cette envie d'aller à la rencontre de l'autre.

Naturellement une halte au Baron Rouge s'impose et le petit coup de rouge de circonstance. Ce bar à vin aux allures franchouillardes nous séduit tout de suite avec ses tonneaux, son zinc accueillant et ses innombrables bouteilles qui ne demandent qu'à laisser libre cours à notre envie du moment.

Notre choix s'arrête sur un petit ballon de Côte du Rousillon à 2 euros le verre accompagné d'une assiette de charcuterie à 10 euros que nous partageons. Les prix ne sont pas excessifs et notre bourse reconnaissante. Rebelote on remet ça pour un petit Gaillac...

C'est vraiment heureuse que je profite de ces moments que la vie m'offre et je pense aux amis que j'aimerais voir ici à nos côtés...

En sortant, l'accumulation de ces petits ballons me fait voir la vie magnifiquement belle. Le soleil est éclatant et les gens ont tous l'air sympathiques. Je regarde les visages qui défilent devant moi et je me questionne sur leur histoire et les raisons de leur présence dans ce marché.

Finalement, Je me dis que tous ces gens sont indiscutablement des bons vivants avec le même but commun que celui de vouloir se faire plaisir avec de bon produits au coeur d'une ambiance colorés...

Fin