Manque d'entraînement

L’association des québécois organise des pots à tous les jeudi dans différents bars et pubs de Paris. Quand je décide d’y participer, ces soirées sont souvent synonymes pour moi d’excès, de débordement et c’est mal.

Depuis deux jours je ne sais pas si c’est dû à mon âge, ma santé fragile ou à mon manque d’entraînement mais, la position horizontale, mon canapé et ma télécommande, sont mes meilleurs amis et c’est très mal.

Je réalise à quel point la programmation télé est nulle, à quel point mon corps peut être inconfortable et désagréable et que la notion de boire du coca en de telle circonstance est complètement fausse.

Heureusement, jeudi est loin derrière moi et ne fait pas partie de mes habitudes. La veille du jour de l’an est un dimanche et ça c’est franchement BIEN.
Fin

La retraite

Aujourd’hui, j’ai cette l’impression d’être une retraitée en quête d’aventure. Je suis en vacance depuis le 15 décembre et jusqu’au 2 janvier et je dois dire que cette absence d’activité professionnelle me rend un peu démunie et inutile. Je me sens baignée dans la routine de l’inactivité, constamment à la recherche du bon plan.

Après mon petit déjeuner, toutes les ruses sont bonnes pour partir en vadrouille. Mon activité par excellence se traduit par la consommation des livres en attente sur ma tablette et l’invasion de tous les restos et cafés de Paris. Le proverbe « moins on en fait et moins on est porté à en faire» prend tout sons sens à travers la montagne de vaisselles qui s’entasse dans mon évier et ma couette en bataille sur mon lit.

Au bout du compte, est-ce que cette vie de retraité me plaît? Je vous dirais qu’à court terme et rides en moins pourquoi pas!

Fin

La vie est belle

Un peu de régression ne fait pas de mal à personne et surtout durant la période des fêtes (De toute façon, j'assume mes régressions sans problème et en toutes circonstances!!). Dans ce cas-ci, je veux parler de KAAMELOTT. Moi qui suit une vraie fan de cette émission et du «valeureux» chevalier PERCEVAL, je n'ai naturellement pas pu résister à l'achat de la bande dessinée «L'armée du Nécromant».

L'armée du Nécromant plonge les héros de Kaamelott dans une lutte contre les morts-vivants. Alors que la vallée se trouve soudainement peuplée de zombies égarés (et pratiquement inoffensifs), Arthur et ses hommes remontent à la source du mal.

Hilarant!!
Mais bon, c'est vrai que je suis TOUT sauf objective!!!
Fin

Les quatres fleuves : Fred Vargas/Baudoin

Depuis 11 jours j’ai en ma possession un bouquin qui m’a été offert. Il était là, à attendre bien sagement que je me décide à l’ouvrir. Posé sur ma tablette bien à la vue je le convoitais en attendant le moment idéal ou j’aurais le temps de parcourir ses 224 pages avec tout le respect qui s’impose.

C’est hier que je me suis laissée imprégner dans cette histoire qui m’était complètement inconnue: le roman et la bande dessinée fusionnés dans un même univers. C’est avec plaisir que j’ai fait la connaissance de deux auteurs. D'un côté, Fred Vargas, une femme qui écrit des polars et de l'autre, Edmond Baudoin, un créateur de bandes dessinées franchement surprenant. Fred Vargas lui a écrit un scénario, Baudoin l'a mis en images. Un résultat vraiment intéressant.

Et l'histoire ? Pour simplifier, c'est un polar. Avec tous ses ingrédients: meurtre, enquête, suspect inquiétant et un commissaire, le fameux Adamsberg, tout droit sorti des bouquins de Vargas. En ce qui me concerne, j’ai trouvé le scénario de Fred Vargas très bien écrit, l’intrigue riche et parfaitement menée. Les personnages sont très attachants, humains et atypiques. Un «dessinateur de BD» aurait fait de la BD. Baudoin est plus que ça. Il en a fait une oeuvre.


Son pinceau virevolte et trace des lignes fragiles, des mots d'encre de Chine en forme de visages. Surprenant de maitrise, d'intelligence, de respect pour les personnages et l'histoire. Rare. Tout simplement. Par contre, les dessins parfois mêmes certaines cases et positions des personnages sont assez illisibles graphiquement et m’ont un peu rebutées et frustrées dans ma lecture.

En conclusion ? Cette bande dessinée est une découverte pour moi et m’aura permis de quitter l’univers du connu….
Fin

Repos EXPLOSIF

Après mes performances d'hier c'était plutôt inévitable!
Joyeux Noël!

Fin

Pain Perdu: Médaillée d'OR

24 Décembre 2006, 17h13, je suis ENFIN prête à battre mon propre record de plaisir. Après plusieurs années d’entraînement rigoureux c’est ce soir que je vais me soumettre au temps qui passe et confronter mon corps aux supplices de la surabondance.

Naturellement, je penserai à vous.

Bon réveillon et au plaisir de comparer nos records demain!

Fin.

Démence: n.f. Ensemble des troubles mentaux graves

Nous sommes le 23 décembre, cette fameuse journée ou la démence s’empare de tous et chacun. Cette journée ou les derniers achats, les dernières idées doivent surgir rondement et ou plaisir égal bien souvent obligations et casse-tête.

De mon côté, ma mission se résulte à garnir le bas de Noël de mon marathonien amateur de films de guerre. En ce qui me concerne, c’est plutôt facile car j’adore faire des cadeaux concept et c’est franchement un moment ou je me sens dans mon élément.

La journée du 23 c’est aussi le plaisir de compléter les provisions pour le réveillon et réaliser à travers les huîtres, le foie gras, arrosé de muscat, que je fêterai cette année un autre Noël à la française.

Aujourd’hui, les marchés sont inondés d’épicuriens plus souriants les uns que les autres. Tout le monde sait que les français n’ont pas de temps à perdre et qu’ils se sentent souvent seul au monde. Naturellement, la période de Noël n'arrange pas les choses, je dirais même plus, la frénésie du temps des fêtes amplifie le phénomène et tout le monde est complètement hystérique. Je déambule à travers cette cohue et après des attaques perpétrées envers mes pieds, seuls victimes de ce branle-bas de combat, c'est sourire aux lèvres que je me dis que leur réputation n'est pas surfaite.

Dans ma petite maison de poupée parisienne, Noël prend des airs de festin, mon bas sur la cheminée me donne des allures de gamine survoltée et le Père Noël est une ordure.

Fin

Western spaghetti

Lorsque se termine une histoire on quitte nécessairement des gens qui nous sont chers et avec qui des liens forts se sont tissés, jour après jour. C'est accompagné de ce coffret de Clint Eastwood que j'ai encore une fois pensé à cette équipe formidable laissés derrière moi.

Ce coffret elles me l'Ont offert, connaissant bien mon penchant pour les westerns spaghettis et mon engouement pour Sergio Leone et Ennio Morricone. Le Bon la Brute et le Truand à mon avis le meilleur western que j'ai vu. Cette finale dans le cimetière que je me repasse en boucle, infatiguable est sans aucun doute pour moi une révélation, un moment inoubliable et inexplicable!! Il faut le voir pour le croire!!

Depuis deux jours j'ai arrêté de travailler, je suis à cheval entre mon ancien et mon nouveau boulot. Suite à mon départ, j'ai reçu une montagne d'affection et maintenant je sais pourquoi j'ai travaillé dans cette crèche privée. Moi qui croyait que c'était parce que j'avais quelque chose à apporter à cet univers si différent du mien. Moi qui croyait que j'avais une mission de changer les choses.

Comme pour le coffret j'avais tout faux. Elles m'ont offert ce présent simplement en référence à mon poncho et moi maintenant je sais que j'ai travaillé dans cette crèche pour croiser leurs routes.
Fin

Pain Perdu en vadrouille

Jean-Philippe m'a fait découvrir cette auto-dérision sur la publicité! Très drôle!
Fin

HO!HO!HO!

Pour clore les nombreux débats sur le Père Noël j'ai décidé de mener une enquête pour vous:
Voici les résultats:

LE PÈRE-NOËL:

1. Existe,
2. N'est malheureusement pas le seul de sa gang (Désolé de briser votre bulle!),
3. Est TRÈS matinal,
4. Est convaincu d' être sportif,
5. Porte des souliers de course,
6. Fume,
7. Boit du vin chaud,
8. Crie,
9. Est plutôt FESTIF,
10. Est parfois équipé d'une bedaine,
11. ET... manque parfois (lire souvent!) de souffle,
12. Ha oui! j'oubliais pour conclure...
13. NON! je n'ai pas pris de substances illicites...
    

Données recueillies dimanche, lors de la corrida des Pères Noël à Issy les Moulineaux...

Fin

Paris en liberté : DOISNEAU

À Montréal, je connaissais déjà Robert Doisneau à travers le baiser de l’Hôtel de Ville. Pour moi, ce photographe représentait Paris et tout ce que la ville lumière pouvait renfermer de secret et d'inaccessible.

Aujourd’hui, c’est impressionné que j’ai découvert cette magnifique exposition de Robert Doisneau à l’Hôtel de Ville.

Quoi demander de plus et surtout quel bonheur!!!

Déambuler au cœur du Paris imaginaire de Robert Doisneau nous réconcilie avec l’humanité.

Le pas alerte, le geste précis, le regard tendre, il nous entraîne à sa suite dans les rues de la ville. Cette exposition vrai et sincère m'a touché profondément. Le regard de ses milliers d'êtres débordants de vérité est un remarquable témoignage et on ne peut y rester insensible.

Une exposition GRATUITE à voir à l'Hôtel de Ville du 19 Octobre 2006 au 17 février 2007.
Pour les curieux qui ne peuvent attendre...! Direction ÉVASION dans mes coups de coeur.

Fin

Pain Perdu en vadrouille

« Puisqu’on ne peut changer la direction du vent, il faut apprendre à orienter les voiles ».
James Dean
Merci Gabriel pour cette petite pensée du jour qui aujourd'hui, me colle PARFAITEMENT bien à la peau.
Fin

Noël des Québécois à Paris

Direction Noël des québécois. J’avais hâte d’y être, d’autant plus que cette année nous y allions en terrain connu.

L’an passé, j’avais été vraiment charmé de retrouver cet univers québécois qui me manquait au quotidien. Le réconfort que cette soirée m’avait procuré m’a fait réaliser à quel point mes origines me manquaient et à quel point il était important pour moi de ne pas perdre contact avec des gens qui comme moi partageaient mes références et mon histoire. Trois ans dans cet univers si différent du mien à chercher ma place. Cette soirée ou j’avais retrouvé notre accent québécois, notre musique de chez nous m’avait mis un peu de baume au coeur.

Hier, c’est dans une ambiance complètement différente que je retrouvai tous les québécois que cette année, nous connaissons un peu plus. Participer à l’occasion au pot des québécois organisé par l’Association des Québécois à Paris nous a permis de rencontrer des gens franchement sympathiques.

Toutefois, en arrivant j’avais l’impression que même si j'appréciais la soirée qui se présentait à moi les motivations de ma présence n'étaient pas les-mêmes que l'année précédente. Je réalisais que je ne recherchais plus ce même réconfort et cette connivence liée à mes origines mais l'envie de passer un bon moment en compagnie de personnes que j'appréciais.

Même si la soirée avait moins des couleurs de chez nous les 200 personnes présentes avaient l'air d'y prendre plaisir. Je me sentais bien d’être où j’étais, une belle soirée accompagnée de bière sans fin et de conversations cohérentes comme je les aime.

Ce matin, accompagnée de mon traditionnel mal de crâne, je réalise que j’ai trouvé ma place à Paris, québécois ou français y’a des gens vraiment étonnant qui méritent que l’on croise leur chemin.
Fin

ENVOL

Née un 24 juillet, LION incontestable j’ai réussi aujourd’hui à lâcher prise et ça fait FRANCHEMENT du bien….
Fin

Intègre : D’une honnêteté absolue

Être honnête ça ne paie pas toujours, et la vie est bien souvent hypocrite et vicieuse. Aujourd’hui je change de boulot, j’ai donné ma démission et j’en ai informé mon équipe.

Pourquoi?

Pour être intègre avec ce en quoi je crois et parce que j’ai toujours dit que jamais je ne m’entourerais de personnes hypocrites et imbues d’elles-mêmes.

Par faute de pouvoir changer les choses c’est avec regret que je prends ma vie en main et que je pars pour une nouvelle aventure... Être libre et intègre dans ma pratique, dans le respect des gens qui m'entourent, voilà ma ligne de conduite.

Mon seul regret est d'avoir l'impression d'avoir abandonné des collègues impeccables, des familles merveilleuses et des enfants qui eux sont à mille lieux de toutes ses histoires de grands...

Fin

INCONTOURNABLE du dimanche

Après la recette de l' Oeuf dans le trou, clin d'oeil au film V pour Vendetta, je vous laisse la recette du White Russian Caucasian, la boisson bue à longueur de film par le Dude:
1/3 Kalua,1/3 vodka,1/3 lait écrémé...avec de la glace pillée.
On n'sait jamais...ça peut TOUJOURS servir....
Fin